Utilisation des détecteurs de
métaux par les particuliers :
Pourquoi faut-il
l’encourager?
Le patrimoine archéologique n’étant pas le seul à
nous préoccuper, cette plaquette a été imprimée sur
du papier recyclé, afin de protéger notre patrimoine
environnemental.
La recherche de biens perdus
Il avait perdu sa médaille de baptême sur une
plage. Un bijou qui lui était si cher... Des quatre
coins de la Bretagne, ils se sont mobilisés et avec
une bonne dose de passion, de patience et de
générosité, ils la lui ont retrouvée.
Extrait article Le Penthièvre 2012
« Je les remercie évidemment, mais aussi tous ceux
qui ont participé à cette aventure... J’ai découvert un
microcosme de passionnés toujours prêts à rendre service ».
Alexandre, propriétaire de la médaille.
Apport volontaire à l’histoire des régions
Bien que n’ayant généralement pas de connaissances
spéciales en archéologie, les détecteuristes sont le plus
souvent passionnés par l’histoire de leur région. Leurs
découvertes, bien encadrées, pourraient présenter un apport
non négligeable au repérage de zones archéologiques inédites
et isolées. D’autant qu’ils représentent un maillage important du
pays. Mais aujourd’hui, on préfère par manque de confiance, se
passer de ces nombreux informateurs potentiels, passionnés et
bénévoles.
A
mulette phallique gallo-romaine.
1er/3ème siècle après J-C.
«J’ai déclaré cette amulette au service de recherches
archéologiques de ma région, en 2009, avec 4 autres objets.
Malheureusement, il m’a été demandé de ne plus faire de
déclaration, chose que je déplore.
Max Derouen, détecteuriste et historien local.
Les actions d’utilité publique
120 litres de déchets récupérés, afin de rendre service à
l’environnement. Les journées nature permettent de remettre
en état chemins et forêts. L’association ActionDetect51 a mis
en place ce programme qui permet de rendre praticables les
sentiers à l’aide d’outils forestiers et de détecteurs de métaux
pour dépolluer les sols des divers objets métalliques déposés
par des personnes irrespectueuses. Après avoir obtenu
l’autorisation du propriétaire des lieux, six spécialistes de la
«poêle à frire» s’y sont rendus début décembre afin de rendre à
ce bois son aspect d’antan. Ils ont récupéré six sacs de 20 litres
de divers déchets métalliques sortis du sol et espèrent aussi
par cette action prouver que les utilisateurs de détecteurs de
métaux ne sont pas tous des pilleurs.
Extrait article l’union 19 Décembre 2011.
Qu’est-ce que la détection de loisir?
Pour les adeptes de ce loisir,
les mots ne sont pas toujours
les mêmes pour décrire cette
passion.
Se promener avec sa
« poêle à frire » transforme
une simple balade en un
loisir ludique. En arpentant
les terres (avec l’autorisation du propriétaire), nous entrons dans
un monde où les soucis n’existent plus; nous sommes comme
déconnectés; le stress et la morosité se font oublier. Notre
attention est occupée par les signaux sonores ou visuels que le
détecteur nous envoie nous informant de la présence de métal
sous le disque ! Est-ce une pièce de monnaie perdue par un
promeneur, un bijou, un coffre plein de joyaux ou le magot caché
par Robin des bois?
Tant que le « trésor » n’est pas déterré, l’esprit laisse place à
l’imagination mais bien souvent le « butin » n’est que capsule
de boîte de soda, clou, clé, ou papier aluminium. Parfois ce peut
être un bouton d’uniforme ou une monnaie ancienne rongée par
le temps... Et c’est sans compter tous les déchets qui seront
rapportés et jetés après avoir été triés.
La détection: Phénomène de société?
Partie de simples bricolages de passionnés d’électronique, la
détection de loisir est devenue en quelques années, un véritable
phénomène de société !
La détection, c’est aujourd’hui, en France :
- un constructeur réputé à l’international,
- une vingtaine de revendeurs spécialisés,
- une centaine de revendeurs occasionnels,
- deux fédérations,
- une trentaine d’associations,
- autant de forums,
- environ 50 000 pratiquants.
Il ne faut pas faire l’amalgame entre le pillage, qui est le
fait de délinquants, et la détection de loisir, pratiquée par
des milliers de passionnés, ce serait comme confondre le
chauffard et l’automobiliste.
Cette plaquette a été réalisée par le
Conseil National de la
Détection Métallique (CNDM)
, en concertation avec les 48
entités liées à la détection de loisir, qui le composent.
Le CNDM, c’est 12 professionnels, constructeur, revendeurs,
éditeurs et technicien de recherches, 20 associations ou
fédérations et 16 forums de détection.
contactcndm@free.fr